Le test PGT-A en gestation pour autrui révèle le patrimoine génétique de l’embryon et améliore le transfert d’embryons

Le test PGT-A en gestation pour autrui révèle le patrimoine génétique de l’embryon et améliore le transfert d’embryons

Il est essentiel de comprendre pourquoi le test PGT-A prend de l’importance lorsqu’on parle de transfert d’embryons et d’analyse de la génétique embryonnaire dans le contexte de la gestation pour autrui.

Dans cet article, nous expliquerons ce qu’est le test PGT-A, son lien avec la gestation pour autrui, son importance pour comprendre le patrimoine génétique de l’embryon avant la grossesse, et les points essentiels à prendre en compte pour les couples ou les personnes envisageant une gestation pour autrui. Nous aborderons également le transfert d’embryons, les situations où ce type de test est approprié, ses avantages et ses limites, ainsi que les questions fréquemment posées par les futurs parents. C’est parti !

Pourquoi la gestation pour autrui est-elle liée à la génétique de l’embryon ?

Lors d’une gestation pour autrui, une fécondation in vitro (FIV) est souvent pratiquée. Cette technique permet de créer des embryons en laboratoire, puis de les transférer dans l’utérus de la mère porteuse. Les ovocytes peuvent provenir de la mère d’intention ou d’une donneuse, de même que les spermatozoïdes peuvent provenir du père d’intention, d’un donneur, ou même d’un embryon issu d’un don. Dans ce contexte, le patrimoine génétique de l’embryon (son caryotype et son intégrité génétique) est primordial, car les deux parents d’intention souhaitent optimiser les chances d’une grossesse réussie, saine et sans complications.

C’est là qu’intervient le test PGT-A : étant donné qu’en matière de gestation pour autrui, il existe souvent une volonté d’optimiser l’ensemble du processus (car il implique coordination, logistique, coûts et temps), savoir le plus tôt possible si un embryon possède une bonne génétique peut s’avérer très utile.

Qu’est-ce que le test PGT-A exactement ?

Le test PGT-A (Préimplantation) Génétique Essai pour L’aneuploïdie est un test génétique réalisé sur un embryon avant l’implantation, dans le but de détecter des anomalies dans le nombre de chromosomes (aneuploïdies).

Embryon « normal » (euploïdie) possède 46 chromosomes, soit 23 paires. S’il en possède moins ou plus (aneuploïdie), le risque de non- implantation est plus élevé, ce qui peut entraîner une fausse couche ou le transfert d’un embryon présentant des complications.

Par conséquent, le test PGT-A permet d’observer à l’avance le profil génétique de l’embryon, ce qui contribue à optimiser le transfert d’embryons.

Comment se déroule le test PGT-A ?

  1. La fécondation in vitro est réalisée et les embryons sont cultivés jusqu’à ce qu’ils atteignent un stade approprié (généralement le 5e ou le 6e jour, au stade de blastocyste).
  2. Quelques cellules sont extraites de l’embryon (biopsie). Par exemple, des cellules du trophectoderme.
  3. Ces cellules sont analysées en laboratoire à l’aide de techniques telles que le séquençage de nouvelle génération (NGS) pour vérifier tous les chromosomes (24 chromosomes dans certains systèmes) et détecter les aneuploïdies.
  4. En fonction des résultats, l’équipe médicale peut déterminer quel embryon est le plus approprié pour le transfert. Si l’embryon est euploïdie (normal), il est transféré ; sinon, il peut être éliminé ou utilisé avec précaution, selon le cas.

Quelles sont ses limitations ?

Bien que le test PGT-A présente des avantages, il comporte également certaines limites qu’il convient de comprendre :

  • Cela ne garantit pas à 100 % que l’embryon sélectionné donnera naissance à un bébé en bonne santé, cela augmente seulement les chances.
  • Elle repose sur la biopsie de quelques cellules, qui peuvent ne pas représenter l’embryon entier (en raison du mosaïcisme).
  • Il s’agit d’un outil de sélection, et non d’un outil de « correction » pour les embryons atteints de maladies génétiques.
  • Cela engendre des coûts supplémentaires et complexifie le processus de procréation assistée, y compris la gestation pour autrui.

Pourquoi le test PGT-A est-il particulièrement pertinent dans le cadre de la gestation pour autrui ?

Lorsqu’on planifie une grossesse par gestation pour autrui, chaque étape (stimulation ovarienne, création d’embryons, sélection, transfert d’embryons et grossesse) implique des coûts, des délais et une logistique plus complexes qu’une grossesse classique. Par conséquent :

  1. Optimisation du transfert d’embryons : grâce au test PGT-A qui analyse la génétique embryonnaire, il est possible de sélectionner l’embryon présentant la plus forte probabilité d’implantation réussie, réduisant ainsi potentiellement le nombre de transferts nécessaires. Dans le cadre d’une gestation pour autrui, cela se traduit par une réduction du temps d’arrêt, des coûts et du stress pour toutes les personnes impliquées.
  2. Plus grandes chances de succès dès la première tentative : le choix d’un embryon euploïdie augmente les chances de grossesse et de naissance vivante. C’est un point crucial dans le cadre d’une gestation pour autrui, car elle implique parfois de collaborer avec des donneurs, des mères porteuses et de mener une préparation nécessitant une coordination internationale.
  3. Transparence et sérénité pour les futurs parents : les parents qui optent pour la gestation pour autrui souhaitent souvent un haut degré de certitude et avoir la garantie d’avoir tout mis en œuvre pour minimiser les risques génétiques. Le test PGT-A apporte des informations complémentaires sur le patrimoine génétique de l’embryon avant la grossesse.
  4. Importance du transfert d’un seul embryon : En gestation pour autrui, le transfert d’un seul embryon est souvent privilégié afin d’éviter les risques liés aux grossesses multiples. Si un seul embryon est transféré, sa qualité génétique revêt une importance accrue. Le test PGT-A contribue précisément à ce processus de sélection.

En résumé, dans le cadre d’une gestation pour autrui, le test PGT-A permet une meilleure planification, une meilleure sélection et une plus grande tranquillité d’esprit concernant la génétique de l’embryon avant la grossesse.

Quand est-il judicieux d’utiliser le test PGT-A dans le cadre d’une procédure de gestation pour autrui ?

Bien que le test PGT-A puisse être utilisé dans de nombreux cas, il ne sera pas toujours l’option nécessaire ou recommandée. Voici quelques facteurs qui pourraient le rendre plus approprié :

  • Âge des ovocytes : si la donneuse est âgée ou si la mère d’intention fournit les ovocytes et est d’un âge avancé, le risque d’aneuploïdie augmente. Le test PGT-A prend alors toute son importance.
  • Antécédents d’échecs d’implantation ou de fausses couches : en cas d’échecs de cycles de FIV ou de grossesses non abouties, l’analyse génétique de l’embryon peut fournir des informations utiles.
  • Nombre limité d’embryons disponibles pour le transfert : lorsqu’il ne reste que quelques embryons, l’évaluation de leur qualité génétique avant le transfert permet une meilleure gestion des risques. Cette situation est fréquente en gestation pour autrui, notamment lorsqu’on utilise des embryons de donneuse et qu’il est possible de ne transférer qu’un seul embryon.
  • Transfert d’un seul embryon souhaité : lorsqu’on cherche à éviter une grossesse multiple, il est encore plus important d’avoir un embryon doté d’une bonne génétique.
  • Les futurs parents souhaitent connaître le profil génétique de l’embryon pour être plus sereins.

En revanche, il pourrait ne pas être utilisé lorsque :

  • Le donneur est très jeune et les risques d’aneuploïdie sont faibles.
  • De nombreux embryons sont disponibles et les parents acceptent une approche « moins sélective » et sont prêts à procéder à de multiples transferts.
  • Coût et logistique : le test PGT-A engendre des coûts supplémentaires et peut, dans certains cas, allonger le processus.
  • Si les parents préfèrent ne pas faire effectuer de tests génétiques sur l’embryon pour des raisons personnelles ou éthiques.

Quel est l’impact du test PGT-A sur le transfert d’embryons ?

Le transfert d’embryon consiste à implanter l’embryon sélectionné dans l’utérus de la mère porteuse (en cas de gestation pour autrui) ou de la mère receveuse. Le patrimoine génétique de l’embryon influence directement cette étape. Voyons comment :

  • Sélection des embryons pour le transfert : Grâce au test PGT-A, l’équipe médicale peut sélectionner l’embryon présentant la plus forte probabilité de succès, en fonction de l’ordre de ses chromosomes (euploïdie). Ceci améliore la planification du transfert d’embryons.
  • Amélioration du taux d’implantation et réduction des fausses couches : les embryons euploïdies ont de meilleures chances de réussite de l’implantation et un risque de fausse couche plus faible. Le test PGT-A permet d’identifier ces embryons.
  • Moins d’échecs de transfert : Dans les procédures de gestation pour autrui, chaque transfert est complexe. Éviter les échecs de transfert permet d’optimiser le temps et les coûts.
  • Planification du cycle de la mère porteuse : Si l’on sait à l’avance quel embryon sera transféré et qu’il possède une bonne génétique, le cycle de la mère porteuse, la préparation de l’utérus, etc., peuvent être mieux coordonnés.
  • Congélation et transfert ultérieur : Parfois, les embryons sont sélectionnés à l’aide du test PGT-A puis congelés en vue d’un transfert ultérieur lorsque les conditions sont optimales pour la mère porteuse.

En résumé, le test PGT-A apporte une valeur ajoutée au transfert d’embryons dans le cadre d’une gestation pour autrui en augmentant la prévisibilité du processus et en réduisant les risques.

Quel impact la génétique embryonnaire a-t-elle sur la gestation pour autrui et au-delà ?

Lorsqu’on parle de génétique d’un embryon, on fait référence à sa composition chromosomique et, dans certains cas, à des tests plus poussés permettant de détecter des maladies génétiques spécifiques. Dans le contexte de la gestation pour autrui :

  • Un embryon doté d’un bon profil génétique (euploïdie) augmente les chances de réussite de la grossesse, ce qui est crucial dans le cadre d’une gestation pour autrui.
  • Réduire le risque d’anomalies génétiques et de fausses couches apporte une tranquillité d’esprit aux futurs parents dans ce type de processus.
  • Cela peut également influencer la décision concernant le nombre d’embryons à transférer : lorsque la génétique est favorable, le transfert d’un seul embryon est judicieux, réduisant ainsi le risque de grossesses multiples et facilitant une grossesse plus sûre pour la mère porteuse.
  • Dans certains cas, les futurs parents peuvent souhaiter connaître le patrimoine génétique de l’embryon, sans pour autant vouloir « sélectionner des caractéristiques non médicales » ; la question éthique doit être prise en compte.

Il convient toutefois de préciser que le patrimoine génétique de l’embryon n’est pas le seul facteur déterminant. L’environnement utérin de la mère porteuse, la qualité des ovules et des spermatozoïdes, la préparation de l’endomètre et bien d’autres éléments encore influent également sur le succès de la gestation pour autrui.

pgta test gestation autrui

Quels sont les avantages et les précautions liés à l’utilisation du test PGT-A dans le cadre d’une gestation pour autrui ?

Avantages

  • Amélioration des chances d’implantation du transfert d’embryon.
  • Réduction du risque de fausse couche spontanée associé aux aneuploïdies.
  • Possibilité d’une planification plus précise du processus de gestation pour autrui.
  • La tranquillité d’esprit des futurs parents grâce à une meilleure connaissance de la génétique de l’embryon avant la grossesse.
  • Elle facilite le transfert d’un seul embryon, réduisant ainsi le risque de grossesses multiples pour la femme enceinte.

Précautions et considérations

  • Le test PGT-A ne garantit pas une grossesse réussie ni la naissance d’un enfant totalement exempt de complications génétiques. Il s’agit d’un outil d’optimisation, et non d’une garantie absolue.
  • Il existe un risque de perdre des embryons qui auraient pu donner naissance à un bébé en bonne santé, en raison du mosaïcisme ou d’autres limitations de la biopsie. Certaines études indiquent que son efficacité pourrait ne pas être optimale dans tous les cas.
  • Le coût et la logistique du test PGT-A peuvent augmenter le budget du processus de gestation pour autrui.
  • Il est important de bénéficier d’un conseil génétique et de comprendre les résultats des tests, car tous les résultats ne sont pas « noirs ou blancs ».
  • Considérations éthiques : bien que le test porte sur la génétique de l’embryon, son utilisation à des fins non médicales doit être évitée (par exemple, la sélection de caractéristiques esthétiques ou du sexe en dehors de tout critère médical).
  • La coordination entre l’équipe de procréation assistée, le laboratoire de génétique, la mère porteuse et les parents d’intention est plus complexe lorsque le test PGT-A est ajouté.

Comment interpréter les résultats du test PGT-A pour la génétique embryonnaire dans le cadre d’une gestation pour autrui ?

Lorsque le test PGT-A est effectué, les résultats sont généralement présentés comme suit :

  • Embryon euploïdie : nombre correct de chromosomes → meilleur candidat pour le transfert d’embryon.
  • Embryon aneuploïde : nombre incorrect de chromosomes → risque plus élevé d’échec, de fausse couche ou de complications.
  • Embryon mosaïque : certaines cellules ont des chromosomes corrects, d’autres non → interpréter avec prudence.

Lors de l’interprétation de ces résultats en matière de gestation pour autrui :

  • Euploïdie est identifié : le transfert d’embryon est planifié avec une plus grande confiance.
  • Des embryons aneuploïdes, vous pouvez décider d’attendre, de créer d’autres embryons ou d’opter pour différentes options de don.
  • Dans le cas des embryons mosaïques, certains centres les proposent comme option, avec un accompagnement en conseil génétique et une évaluation des risques.
  • Les parents et l’équipe médicale devraient discuter des taux de réussite, des risques potentiels et des implications de la décision de transfert d’embryons.
  • Dans le contexte d’une gestation pour autrui, il est également important de se coordonner avec la mère porteuse, de s’assurer que son cycle est prêt et que le transfert d’embryon a lieu au bon moment.

Les ouvrages et articles provenant de cliniques spécialisées indiquent que, bien que le test PGT-A améliore la sélection, il ne remplace pas d’autres facteurs fondamentaux pour le succès de la grossesse.

Quels sont les coûts, les délais et les aspects logistiques liés à l’intégration du test PGT-A dans le cadre de la gestation pour autrui ?

Bien que les coûts précis varient en fonction du pays, de la clinique et du contrat de gestation pour autrui, les éléments suivants doivent être pris en compte :

  • Délai supplémentaire : L’analyse génétique de l’embryon doit être attendue après la biopsie, ce qui peut allonger le délai avant le transfert d’embryon.
  • Coût supplémentaire : Le test génétique engendre un coût supplémentaire par rapport à un transfert d’embryon classique. Les futurs parents sont invités à se renseigner à ce sujet et à l’intégrer à leur budget global de gestation pour autrui.
  • Coordination clinique : Dans le cadre d’une gestation pour autrui, les éléments suivants doivent être coordonnés : don d’ovocytes ou ovocytes/sperme de la mère d’intention, création d’embryons, tests génétiques, congélation si nécessaire, transfert d’embryons, cycle de la mère porteuse, etc. Chaque étape doit être parfaitement alignée.
  • Qualité du laboratoire : Il est important que le laboratoire effectuant le test PGT-A possède de l’expérience, de bons résultats publiés et que l’équipe de procréation assistée dispose d’un protocole clair pour le transfert d’embryons basé sur le test génétique.
  • Congélation des embryons : De nombreux embryons qui réussissent le test PGT-A sont congelés (vitrification) jusqu’à ce que la mère porteuse soit prête pour le transfert d’embryons.
  • Contrat de gestation pour autrui : Les accords juridiques doivent aborder ces aspects supplémentaires – par exemple, ce qui se passe s’il n’y a pas d’embryons euploïdies ou si le transfert d’embryons échoue.

Pour les futurs parents, il est essentiel de comprendre ces éléments avant de décider d’intégrer le test PGT-A à leur processus de gestation pour autrui.

Considérations éthiques spécifiques liées à la gestation pour autrui, au test PGT-A et à la génétique embryonnaire

Lorsque l’on combine la gestation pour autrui, le test PGT-A et l’analyse génétique des embryons, certains aspects éthiques se posent et méritent d’être pris en compte :

  • Sélection versus guérison : le test PGT-A sélectionne l’embryon présentant le meilleur patrimoine génétique, mais ne corrige pas les anomalies génétiques. Il est essentiel que les futurs parents et la clinique comprennent cela.
  • Transparence et consentement : Les parents doivent bénéficier d’un conseil génétique complet. Ils doivent comprendre ce qui est évalué, la probabilité qu’un embryon soit éliminé et les conséquences sur le transfert d’embryon.
  • Utilisation raisonnable : L’utilisation du test PGT-A pour prévenir les maladies graves est éthiquement justifiée. Cependant, son utilisation pour sélectionner des individus selon des caractéristiques non médicales (par exemple, une préférence sexuelle en l’absence d’indication médicale) peut être controversée.
  • Droits de la mère porteuse : Dans le cadre d’une gestation pour autrui, la mère porteuse est une personne essentielle. Sa santé, son bien-être et son consentement éclairé doivent être pleinement respectés, notamment en ce qui concerne les protocoles de transfert d’embryons et les tests génétiques de ces derniers.
  • Accessibilité et équité : Le test PGT-A engendre des coûts supplémentaires. Il est important que les futurs parents prennent en compte le fait que l’accès à ce test ne sera pas égal pour tous, ce qui peut entraîner des inégalités en matière de procréation médicalement assistée.
  • Résultats incertains : Le test PGT-A ne garantissant pas la réussite, il est essentiel que les parents ne le considèrent pas comme une solution miracle. L’équipe médicale doit communiquer clairement ce point.

Adopter une position éthique responsable est essentiel pour que la gestation pour autrui, le transfert d’embryons et la sélection d’embryons par analyse génétique fonctionnent le plus efficacement possible.

Cas cliniques et données scientifiques sur le test PGT-A en matière de gestation pour autrui et de procréation médicalement assistée

Bien que la plupart des études ne soient pas spécifiquement axées sur la gestation pour autrui, des informations peuvent être tirées de la procréation assistée en général :

  • Selon le site web sur la fécondation et l’embryologie humaines L’autorité compétente (HFEA) indique que le test PGT-A est un « complément » qui analyse les embryons créés par FIV pour détecter les aneuploïdies avant l’implantation.
  • Un article de la clinique IvySurrogacy indique que le test PGT-A, dans le contexte de la gestation pour autrui ou de la FIV, peut identifier les embryons ayant une probabilité d’implantation plus élevée, bien que « ce test ne convienne pas à tout le monde » et n’élimine pas complètement le risque de fausse couche ou de complications.
  • Un autre site spécialisé, Igenomix, indique que sa technologie PGT-A utilisant le NGS permet l’analyse des 24 chromosomes, augmentant ainsi la probabilité de succès du transfert d’embryons grâce à la sélection d’embryons euploïdies.

Ces données confirment que le test PGT-A offre un réel avantage, notamment lorsque la génétique de l’embryon est cruciale pour la prise de décision et la planification, comme c’est le cas en matière de gestation pour autrui.

Comment les futurs parents doivent-ils se préparer à intégrer le test PGT-A à leur processus de gestation pour autrui ?

Voici une liste des étapes recommandées aux parents envisageant une gestation pour autrui et souhaitant analyser le patrimoine génétique de l’embryon au moyen du test PGT-A :

  1. Consultez un spécialiste de la reproduction assistée ayant de l’expérience en matière de gestation pour autrui, de transfert d’embryons et de tests génétiques sur les embryons.
  2. Conseil génétique : Les futurs parents devraient consulter un conseiller en génétique pour comprendre ce que le test PGT-A examine, ce que signifient les résultats et ce qui se passe si le résultat est défavorable.
  3. Sélection des ovules et des spermatozoïdes : déterminer si l’on utilisera des ovules de la future mère ou d’une donneuse, des spermatozoïdes du futur père ou d’un donneur, et comment cela influence la génétique de l’embryon.
  4. Création d’embryons en laboratoire : le laboratoire doit cultiver les embryons jusqu’au stade de blastocyste, effectuer la biopsie et demander le test PGT-A pour analyser la génétique de l’embryon.
  5. Congélation et planification de la gestation pour autrui : après l’analyse génétique de l’embryon, planification du moment et des modalités du transfert des embryons dans l’utérus de la mère porteuse.
  6. Sélection basée sur les résultats : Si un ou plusieurs embryons sont euploïdies, choisir celui qui sera transféré. Dans le cas contraire, envisager des options telles que la création de nouveaux embryons ou le remplacement d’ovocytes, etc.
  7. Contrat de gestation pour autrui prenant en compte différents scénarios : notamment ce qui se passe en l’absence d’embryons euploïdies, les délais, les coûts supplémentaires, etc.
  8. Soutien émotionnel : les parents d’intention et la mère porteuse devraient bénéficier d’un soutien psychologique, étant donné que la génétique de l’embryon et le transfert d’embryon impliquent du stress et des décisions importantes.
  9. Transfert d’embryon et suivi : une fois l’embryon sélectionné transféré, suivi de la grossesse, examens médicaux, etc., comme pour toute grossesse.
  10. Révision des attentes et communication : les parents doivent comprendre que, même si tout a été fait de manière optimale (gestation pour autrui + test PGT-A + sélection des embryons), une certaine incertitude subsiste.

Grâce à ces étapes, les futurs parents peuvent intégrer avec succès le test PGT-A à leur processus de gestation pour autrui, en bénéficiant d’une meilleure sélection génétique des embryons, en optimisant le transfert d’embryons et en réduisant les risques.

Résumé final : Que faut-il comprendre au sujet de la gestation pour autrui, du test PGT-A et de la génétique embryonnaire ?

Pour conclure clairement cet article :

  • La gestation pour autrui est une option de procréation médicalement assistée où une mère porteuse porte le fœtus pour une autre personne ou un couple, et implique dans de nombreux cas une fécondation in vitro et un transfert d’embryon.
  • La génétique de l’embryon est un facteur très important dans ce contexte, car elle influence l’implantation, la grossesse et la santé du bébé.
  • Le test PGT-A permet d’analyser le patrimoine génétique d’un embryon avant la grossesse, en vérifiant que ses chromosomes sont complets (euploïdies) ou en indiquant d’éventuelles aneuploïdies. Ceci permet une meilleure sélection des embryons en vue de leur transfert.
  • Dans le cadre des procédures de gestation pour autrui, le test PGT-A apporte une valeur ajoutée : il permet d’optimiser le transfert d’embryons, de favoriser une grossesse réussie en moins de cycles, de réduire le risque de fausses couches et d’offrir une plus grande tranquillité d’esprit aux futurs parents.
  • Cependant, le test PGT-A ne garantit pas un succès absolu, a un coût et nécessite une bonne coordination, un conseil génétique et le respect de l’éthique.
  • Les futurs parents devraient évaluer si l’intégration du test PGT-A à leur processus de gestation pour autrui est appropriée, en tenant compte de l’âge, du nombre d’embryons, du budget, des objectifs et du risque toléré.
  • Enfin, des attentes réalistes, une bonne compréhension du processus et un soutien médical et émotionnel adéquat faciliteront l’ensemble du parcours.

Foire aux questions (FAQ) sur le test PGT-A, la gestation pour autrui et la génétique embryonnaire

Le test PGT-A garantit-il la naissance d’un bébé en bonne santé ?

Non. Le test PGT-A améliore la sélection des embryons en fonction des chromosomes, ce qui réduit certains risques, mais n’élimine pas toutes les complications génétiques ou liées à la grossesse. C’est un outil utile, pas une garantie.

Quand le test PGT-A est-il réalisé dans le cadre d’une gestation pour autrui ?

Il est effectué après la création des embryons en laboratoire (FIV) et avant leur transfert. Une fois que les embryons ont atteint le stade de blastocyste, une biopsie est réalisée et leur patrimoine génétique est analysé.

Combien d’embryons faut-il pour réaliser le test PGT-A ?

Il n’y a pas de nombre minimum strict, mais plus vous avez d’embryons, plus les chances d’en obtenir au moins un euploïdie sont élevées. Si vous n’avez qu’un ou deux embryons, le test reste utile, mais le risque de ne pas obtenir d’embryon viable est plus important.

Quel est le coût supplémentaire du test PGT-A dans le cadre d’une gestation pour autrui ?

Cela dépend du pays, de la clinique et du laboratoire. Il est conseillé aux futurs parents de demander un devis détaillé. Ce coût doit toutefois être intégré au budget global de la gestation pour autrui, au même titre que la fécondation, le transfert d’embryons, la mère porteuse, les soins médicaux, etc.

Si un embryon est aneuploïde, est-il systématiquement éliminé?

Dans de nombreux protocoles, il l’est, mais cela dépend du centre et du conseil génétique. Dans certains cas, des embryons mosaïques présentant un certain pourcentage de cellules normales peuvent être transférés, après information de la patiente sur les risques.

Embryon euploïdie signifie-t-il qu’il faut transférer plusieurs embryons pour garantir une grossesse ?

Pas nécessairement. Le test PGT-A vise à permettre le transfert d’un seul embryon avec de bonnes chances de succès. Dans le cadre d’une gestation pour autrui, c’est un avantage car cela réduit le risque de grossesses multiples.

Le test PGT-A remplace-t-il les autres examens génétiques ou médicaux dans le cadre d’une gestation pour autrui ?

Non, il les complète. D’autres examens sont nécessaires : la santé de la mère porteuse, la qualité de l’utérus réceptif, le suivi prénatal, etc. La génétique de l’embryon est un facteur important, mais pas le seul.

11 novembre 2025

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